Montreuil-sur-Thérain

Montreuil-sur-Thérain est une commune française située dans le département de l’Oise, en région Hauts-de-France.

Commune bâtie à 81 mètres du niveau de la mer, le point culminant de la commune, 142 m, se trouve aux carrières de Novalles. Le village compte environ 20 % de sa superficie en bois.

Le village est desservi par la gare de Montreuil-sur-Thérain sur la ligne de Creil à Beauvais.

La commune est limitée à l’est par le Thérain et ses étangs.

Le lieu s’est appelé Monstroel-de-l’tertre en 1142, et, à la même époque Monstrolium super Tharam, rappelant le caractère du village édifié en hauteur au-dessus du Thérain.

Les dîmes dues par les villageois étaient réparties entre l’abbaye Saint-Germer-de-Fly et la collégiale Notre-Dame-du-Châtel de Beauvais.

L’exploitation de la carrière de Novalles, dont les pierres servirent entre autres à la construction du château de Merlemont, a longtemps assuré la prospérité du village.

Rattachée à Villers-Saint-Sépulcre en 1825, elle redevint commune après réclamation de ses habitants par ordonnance royale en 1835. Une statistique de 1831 indique qu’à cette date, il y avait 115 habitants, 37 maisons (4 couvertes en chaume, 9 en tuile et chaume et 24 en chaume). 24 enfants fréquentaient l’école, on comptait 58 illettrés.

Le village comptait en 1900 trois cafés-épiceries.

Les étangs

La commune a 3 étangs qui sont loués à une association de pêche.

L’église

Église de l’Assomption-de-Notre-Dame :

Elle suit un plan très simple, qui est largement répandu dans le Beauvaisis au XIIe siècle : une nef unique suivie par un chœur de deux travées, dont la première sert de base au clocher. L’église de Montreuil est datable de la première moitié du XIIe siècle, mais le chœur et la partie adjacente de la nef ont été refaits au XIIIe siècle et voûté d’ogives. L’abside est à cinq pans et suit un plan outrepassé, presque hexagonal, afin d’obtenir la largeur souhaitée du sanctuaire malgré la contrainte qu’impose la largeur de la base du clocher. Les arcades brisées de part et autre de cette dernière sont remarquables pour leur forme particulièrement aiguë. Elles sont simplement biseautés et retombent sur des demi-colonnes adossées aux piliers, mais sont accompagnés de doubleaux secondaires d’un profil torique, retombant sur de fines colonnettes. Les chapiteaux sont décorés de crochets ou de feuilles découpées enroulées aux angles.

Du côté du chevet, les ogives retombent sur les chapiteaux de colonnettes en délit. Elles sont fixées contre les murs par des bagues. Tout en restant simple, ce chœur est une construction de qualité soigneusement conçue. Les fenêtres affichent la même forme aiguë que les doubleaux, et elles sont décorées à l’extérieur par une simple moulure biseautée. Les baies du clocher sont par contre presque en plein cintre. Au nombre de deux par face, elles s’inscrivent dans des archivoltes toriques et sont dépourvues de colonnettes. Les murs du chœur et du clocher se terminent par des corniches de corbeaux. La façade occidentale n’est pas cohérente avec le style gothique primitif de l’église : elle ne date que de 1635, quand la nef a été raccourcie. L’église bénéficie par ailleurs d’une récente restauration.

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